ACCUEIL Miroir, Bois doré Miroir Régence en bois doré - VENDU
Miroir Régence en bois doré - VENDU
1 copier

 

Très beau miroir Régence en bois doré d'époque début XVIII°, présentant dans sa partie centrale un double encadrement de baguettes dites ''à la Bérain''.

 

Les parecloses sont flanquées, dans chaque angle, d'écoinçons ornés de coquilles et d'arabesques ajourées.

 

Ce miroir très décoratif est coiffé d'un élégant fronton chantourné en volutes et rinceaux feuillagés et sommé d'une large coquille.

 

Dimensions

H. 147 cm x L. 82 cm

 

France – Travail parisien vers 1720

Dorure revue en atelier professionnel de dorure

Miroirs au mercure d’origine

Époque début XVIII°

 

 

Notre clin d’œil

Jean Bérain père ou Berain est un peintre, aquarelliste, dessinateur, graveur, ornemaniste et décorateur de théâtre français ( 1640-1711). Fils d’un arquebusier lorrain, après avoir étudié avec Charles Le Brun , il est nommé à la cour de Louis XIV en 1674 comme dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi.

Le décor à la Bérain représente des motifs tirés des décors d'ornementation qu'il exécuta à la fin du XVII° siècle et au début du XVIII° siècle. Ils représentent des scènes de grotesques, de singes, des personnages dansants, des dais et draperies suspendus au milieu de rinceaux.
Sur les surfaces plus petites comme les encadrements, les décors à la Bérain se composent de suites de fleurons, de coquilles, d'arabesques légères et de festons aériens...


Alors que le miroir apparaît pour la première fois durant l’Antiquité égyptienne, il se perfectionne au XVIII° siècle avec l’emploi du verre. Il devient alors plus fréquent dans les intérieurs, et ses ornementations suivent les codes esthétiques propres à chaque période. Sous le règne du roi Louis XIV, l’ornemaniste Bérain propose un encadrement à baguette et une fabrication toute particulière.

Les baguettes étaient fabriquées dans des ateliers par des sculpteurs dont c'était le seul métier. Leur longueur était d’environ trois mètres et ces baguettes étaient coupées à la longueur nécessaire sans tenir compte du motif de sculpture. En conséquence, dans les angles à coupe d’on­glet, le motif ne se raccorde jamais.