Élégante commode Louis XV, galbée en façade et sur les côtés, ouvrant à trois tiroirs en façade.

Elle présente une marqueterie très soignée de placage de bois de rose en frisage à quatre feuilles dans des réserves chantournées sur fond d'amarante.

Les montants pincés sont ornés de chutes ''Rocaille'' en bronze doré ajouré et de guirlandes perlées. Ils se terminent par des petits pieds cambrés agrémentés de sabots en feuille d'acanthe.

On trouve également une belle garniture de bronzes dorés et ciselés pour les poignées et entrées de serrures.

Cette commode de petites dimensions, aux proportions élégantes et aux lignes souples, est estampillée J.B Galet - pour Jean-Baptiste Galet reçu maître le 13 mai 1754 – ainsi que du poinçon de la Jurande des Maîtres Ébénistes (JME)

Elle est coiffée d'un épais marbre gris rosé mouluré d'un bec de corbin.

Dimensions

L. 98 cm x P. 49 cm x H. 83 cm

Travail parisien

Bâti et intérieurs de tiroirs en chêne

Bois de rose et amarante

Époque XVIII°

Estampillée J.B Galet et JME

Notre clin d’œil

Jean-Baptiste Galet reçoit ses lettres de maîtrise à Paris le 13 mai 1754.

Il travaille d'abord rue Sainte-Marguerite puis transfère son atelier, auquel il adjoint un magasin de meubles, dans la rue du Faubourg-Saint-Antoine.

Cet ébéniste acquiert rapidement une grande réputation et est mentionné, vers la fin du règne de Louis XV, comme l’un des principaux ébénistes de Paris.

Sa production comporte des meubles de fabrication soignée et raffinée, qu'il habille de placages en feuilles de bois de violette ou de bois de rose, de marqueterie de fleurs ou de motifs géométriques, et aussi de vernis à l'imitation des laques d'Extrême-Orient.

Il mettra fin à son activité en 1780.

(Cf : Le mobilier français du XVIII° siècle – Pierre Kjellberg)